Le blogue d'un skieur du dimanche qui skie aussi le samedi... et parfois la semaine aussi!
26 février 2006
Sentiers d'Huberdeau
NOTE 15 avril 2020: ces sentiers ne sont plus entretenus pour le ski de fond.
Le village d’Huberdeau est situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Morin-Heights, dans un secteur peu fréquenté dans Laurentides. Long d’une vingtaine de kilomètres, son réseau de sentiers vaut pourtant le détour.
On peut accéder au réseau de deux façons . D’abord par un point d’accès situé au village, sur la rue Du Sommet, où on ne trouve qu’un stationnement. Et ensuite à l’Auberge du lac à la Loutre qui se trouve à quelques kilomètres au nord du village, en bordure du lac qui lui a donné son nom.
L’auberge n’est pas vraiment un centre de ski de fond. Il n’y a pas de salle de fartage ni de vrai chalet d’accueil. Mais on peut à tout le moins y obtenir un carte des sentiers. Et c’est quand même agréable d’avoir un endroit où on peut se réchauffer, se changer et prendre une bouchée après sa randonnée.
Côté ski, on plutôt bien servi. Les sentiers constituent un bon défi sans tomber dans l’excès. Toutefois, ne vous présentez pas là en vous attendant à trouver des pistes larges et impeccables propices à faîre de la vitesse. On parle plutôt de sentiers «de brousse» étroits, sinueux et faisant l'objet d'un entretien léger.
L’Érablière, une boucle d’une douzaine de kilomètres, grimpe haut en montagne avant de nous offrir un très longue descente juste assez technique. Plus loin, il passe par un champ nous donnant un magnifique point de vue sur les montagnes environnantes.
Près du point d’accès du village, les sentiers sont plus faciles et forment un réseau dense qui est agréable à explorer. La signalisation est assez moyenne, mais on trouve un peu partout des cartes des sentiers permettant de repérer sa position.
Notez que le village voisin d’Arundel possède aussi un réseau de sentiers de ski de fond qui paraît intéressant. Il y a un point d’accès en plein «centre-ville», juste derrière l’église se trouvant au coin de la route 364 et de la rue Du Village.
25 février 2006
Parc de l’Étang-du-Grand-Coteau
Après avoir contourné la patinoire du parc, le sentier principal grimpe au sommet du coteau qui a donné son nom à l’endroit et qui forme une dénivellation abrupte d’une trentaine de mètres. Malheureusement, cet élément de relief n’est guère exploité par la suite. L’essentiel du réseau est tracé sur le plat au sommet du coteau qu’on ne descend qu’une seule fois au retour.
Le parc est situé au 2600 boulevard Mascouche, qu’on atteint en prenant la sortie 28 de l’autoroute 25. Deux roulottes utilisées également par les patineurs tiennent lieu de chalet d’accueil. Il n’y pas de table, juste des bancs de bois. On peut se changer dans deux toilettes chauffés installés à proximité. L'accès aux sentiers est gratuit.
24 février 2006
La TransTerrebonne
Pour le visiteur de l’extérieur, le point d’accès le plus pratique à La Transterrebonne est le parc écologique de La Coulée, situé sur le boulevard des Seigneurs, à l’extrémité est du sentier. L’infrastructure d’accueil se limite à un stationnement, mais on ne peut pas trop se plaindre puisque l’accès à la piste est gratuit.
J’ai été agréablement surpris par la qualité du sentier qui est bien entretenu, juste assez sinueux et assez sauvage pour nous faire oublier qu’on est en banlieue. En partant du parc écologique de la Coulée, on commence par traverser un zone résidentielle en longeant un ruisseau coulant au fond d’un ravin profond et abrupte.
On atteint ensuite le Coteau, un boisé comportant une dénivellation de terrain d’une quarantaine de mètres. Dans ce secteur forestier, le sentier forme une très belle boucle qui constitue le clou de la randonnée. Du côté sud de la boucle, le sentier exploite de belles façon la dénivellation du terrain et on a droit à quelques bonnes pentes. Et le coup d’œil sur la plaine environnante est magnifique.
Les choses se gâtent plus loin, quand la Transterrebonne longe l’autoroute 640 sur plusieurs centaines de mètres. Rectiligne, bruyant et exposé au vent, ce tronçon de piste est plutôt désagréable. Le sentier s’enfonce à nouveau en forêt par la suite, mais je ne peux pas vous dire à quoi ça se ressemble puisque je ne me suis pas rendu jusque là.
20 février 2006
Le P’tit Train du Nord
Très large, plutôt rectiligne et ne comportant que des pentes très douces, ce long sentier n’a rien de très excitant. À moins d’être un patineur filant à vive allure, on s’ennuie un brin.
Mais le parc a quand même ses qualités. Comme il est aussi bien nivelé qu’une route, il suffit d’une mince couche de neige pour le rendre opérationnel. C’est toujours un des premiers endroits skiables au début de l’hiver. C’est aussi un bon choix quand les conditions sont difficiles puisque le sentier est entretenu à l’aide d’une dameuse munie d’un conditionneur à neige et ne présente aucune difficulté majeure.
L’autre attrait du parc linéaire, c’est qu’il traverse plusieurs jolis villages des Laurentides. On trouve donc des cafés, des restaurants, des auberges et des boutiques en bordure de pistes. Les anciennes gares de Saint-Jérôme, Prévost, Piedmont, Sainte-Adèle, Val-Morin et Val-David sont des points de départ pittoresques.
La piste est particulièrement attrayante entre Saint-Adèle et Val-Morin. Entre le kilomètre 33 et 38, elle permet d’admirer les chutes Glen Wexford sur la rivière du Nord et le très beau lac Raymond. Une belle randonnée de dix kilomètres en partant du point d'accès situé à Sainte-Marguerite Station, sur la route 370, et en se rendant jusqu’à la petite gare de Val-Morin.
La gare de Saint-Adèle, qui se trouve à la sortie 67 de l’autoroute 15, est un point de départ plus agréable. Il y a là un café, une belle boutique de ski et une petite salle de fartage chauffée.
La gare se trouve au milieu du tronçon le plus fréquenté du sentier. Vers le nord, une randonnée de 3,6 kilomètres mène au Relais du père Eddy, un refuge aussi charmant qu’un bunker militaire. Le bâtiment est entièrement fait de béton et de métal.
J’ai compris pourquoi en lisant un article affiché à l’intérieur. Le refuge a été incendié à quelques reprises au cours des années et quand on l’a reconstruit pour la dernière fois, on a pris les moyens pour que ça ne reproduise plus.
Tout près du Relais, on a aussi accès à un sentier non entretenu qui grimpe dans une colline boisée. L’antidote parfait à la «platitude» du parc linéaire où le relief se limite à quelques faux plats.
Au sud de la gare de Saint-Adèle, le sentier descend très doucement pendant cinq kilomètres jusqu’à la gare de Piedmont. Malheureusement, le coquet bâtiment n’abrite qu’une salle de fartage, quelques tables et une distributrice à boissons.
Pour connaître les conditions sur la piste, on peut consulter un bulletin très complet sur le site Web du parc linéaire. Ou on peut regarder ce bulletin vidéo diffusée via YouTube. Original et intéressant.
19 février 2006
Parc de la Gatineau
Pour découvrir le parc, je vous conseille de commencer par... naviguer sur Internet. D’abord sur le site officiel du parc où trouve beaucoup d’information, notamment sur l’entretien des sentiers. Ensuite sur ce formidable site confectionné par un habitué du parc où on trouve une description des parcours les plus populaires. Très utile pour préparer une randonnée.
Premier arrêt en arrivant sur place: le pavillon d’accueil du parc, situé dans le village de Chelsea, où on peut payer son droit d’accès, acheter une carte des sentiers et s’informer sur les conditions.On reprend ensuite sa voiture pour se diriger vers un des 19 stationnements servant de point d’accès au sentiers du parc.
Justement, parlons-en de ces sentiers. La chose à retenir, c’est qu’ils sont tracés en terrain montagneux. Même les sentiers classés faciles comportent des montées et des descentes.
On skie sur deux types de pistes: de très larges «boulevards» tracés à la fois pour le style classique et le pas de patin, et des sentiers plus étroits réservés au pas classique et généralement plus difficiles. Ces sentiers étroits sont cependant bien assez larges pour être sécuritaires et agréables même s’ils sont à double sens.
Une suggestion de parcours? J'ai beaucoup aimé le secteur du lac Pink auquel on peut accéder via le stationnement 6. Les sentiers sont assez nombreux dans le secteur et on peut se confectionner un trajet en boucle.
Réservés au style classique, les sentiers 7 et 15 sont sensationnels. Pour profiter du relief, mieux vaut emprunter le premier pour se diriger vers le lac Pink et le second pour revenir. Le tronçon du sentier 15 passant au nord du lac Pink est à faire absolument. En la skiant d'est en ouest, on a droit à une série de descentes sinueuses vraiment géniales.
La randonnée vers le refuge Western à partir du stationnement 12, en passant par les sentiers 40, 33 et 2, n’est pas piquée des vers non plus. On grimpe beaucoup à l’allez et le retour est tout en descente. Construit au sommet d’un escarpement, le refuge Western offre une magnifique vue sur la rivière Outaouais et la campagne environnante.
Plus loin dans le parc, le stationnement 16 constitue un autre point de départ intéressant. Il est situé au nord du désormais célèbre lac Meech. De cet endroit, on peut emprunter le sentier 50. C’est une piste classée facile dont voici les premiers mètres.
Comme vous le voyez, on ne skie pas en terrain plat. Le sentier s’enfonce dans de petites collines boisées. Il est tracé double avec une piste de patinage entre les deux sillons. Mais contrairement aux sentiers du parc tracés sur des routes pavées, il n'est pas démesurément larges.
À défaut de former une boucle, la 50 mène une destination intéressante: deux refuges se trouvant à cinq kilomètres, le Herridge et le Healey.
Ce sont deux anciennes maisons de ferme qu’on a habilement rénové. Le Healey doit être tout nouveau parce qu’il n’est pas signalé sur la carte du parc.
Ces maisons de ferme sont des vestiges de l’époque où les Québécois essayait de cultiver partout. J’ai eu un pincement au cœur en pensant aux colons qui ont essayé de s’accrocher dans ces collines isolés et certainement peu fertiles.
Comme le trajet est généralement montant à l’allée, le retour vers le stationnement se passe plus vite. On a même droit à deux courtes descentes dignes de ce nom.
16 février 2006
Bois-de-Liesse
Trop petit pour nous faire oublier qu’il est situé en pleine ville, le parc est quand même joli – surtout parce qu’il est traversé par un des rares ruisseaux encore existant sur l’île de Montréal. On a l’occasion d’admirer ce petit cours d’eau à plusieurs reprises en parcourant le parc à ski.
Au total, le parc offre une dizaine de kilomètres de sentiers accessibles via deux points de départ: l'accueil Pitfield sur le boulevard Gouin à Pierrefonds et l'accueil des Champs à Saint-Laurent. Le parc est plat et les sentiers sont très faciles. Les deux «clous» du parcours: la magnifique maison Pitsfield et une petite descente dans le secteur ouest du parc.
13 février 2006
Centre de la nature de Laval
Le centre offre cinq kilomètres de sentiers de ski de fond qui ont surtout le mérite d’être entretenu à l’aide d’une dameuse Bombardier capable de faire des miracles pour les skieurs. Impeccablement tracées, les pistes serpentent essentiellement dans de grands espaces dégagés qui n’ont rien de charmant. À éviter les jours de grand vent.
La bonne nouvelle, c’est que le parc n’est pas complètement plat. On se rend d’ailleurs compte qu’on est dans une ancienne carrière quand on longe les falaises qui décorent une section du parc.
Pour résumer: un bon endroit pour skier une petite heure, surtout quand les caprices de la météo ont rendu les conditions difficiles dans les centres ne possédant pas d'aussi bons engins d'entretien.
11 février 2006
Forêt habitée de Dudswell
Dudswell, c’est un petit village installé en terrain montagneux à l’intersection des routes 112 et 255, une trentaine de kilomètres au nord-est de Sherbrooke.
Incluant à peu près tout le village, la forêt habitée de Dudswell offre une quinzaine de kilomètres de sentiers de ski de fond qu’on peut découvrir en partant de trois points d’accès munis de stationnement. Il n’y a pas de chalet d’accueil, mais on peut se procurer une carte des sentiers en faisant un arrêt à la Maison de la culture de Dudswell. L’accès aux pistes est gratuit.
Une fois sur ses skis, on est bien servi. D’abord, on a droit à des sentiers de tous les niveaux. Ceux situés près des stationnements de L’Érablière et des Crêtes sont aisés. Ceux situés du côté du stationnement du Chalet en Bois Rond sont de niveau intermédiaire. Et le sentier De La Pente Douce, qui relie les deux secteurs, s‘adresse aux experts. Ce dernier sentier porte plutôt mal son nom. Il comporte plusieurs descentes corsées où il faut se montrer prudent.
J’ai été agréablement surpris par la qualité de l’entretien des sentiers que j’ai trouvé digne d’un centre payant. Vraiment un bel endroit à découvrir.
MISE À JOUR JANVIER 2007: en jetant un oeil sur la nouvelle carte de la Forêt habitée de Dudswell, je viens de constater que son réseau de sentiers de ski de fond a considérablement rétréci depuis ma visite l'hiver dernier. Quelques pistes ont été convertis en sentiers de raquettes. C'est vraiment dommage parce que ce qui reste me semble insuffisant pour justifier un voyage là-bas. Selon la carte, seuls les sentiers à proximité des stationnements de L’Érablière et des Crêtes sont encore accessibles en ski.
08 février 2006
Far Hills
Une visite à Far Hills donne l’occasion d’explorer la partie est du parc où on trouve... plusieurs excellents sentiers. Tracés à flanc de montagne, ces sentiers sont presque tous très larges et à sens unique. On peut donc s’en donner à cœur joie dans les nombreuses bonnes descentes qu’on trouve dans le secteur. Pour profiter du relief des Laurentides, j’ai rarement vu mieux. J’ai même trouvé TROP LARGES certains sentiers combinant le style classique et le pas de patin.
La largeur des pistes et la qualité de l’entretien font aussi du centre une excellente destination les jours où les conditions sont très rapides. J’ai particulièrement aimé le sentier 5, une boucle de 3 kilomètres qui comprend une imposante montée et deux très longues descentes grisantes. La section entretenue du sentier 8 vaut aussi le détour, même si elle ne fait que 2,4 kilomètres. Le sentier est très vallonné et tout juste assez large.
À mettre aussi à son programme: les deux brettelles classées difficile du sentier 10. La première grimpe au sommet du Mont Iceberg où nous attend belle vue. La seconde mène au sommet d’un colline où on trouve un autre magnifique point de vue sur la région et les ruines d’une maison.
Un mot en terminant sur le chalet d’accueil du centre, un édifice qui devait paraître très moderne dans les années 60. Décrépi, le bâtiment conserve tout de même un certain charme... du moins pour ceux qui comme moi ont un faible pour l’architecture de cette époque.
04 février 2006
Ski de fond Morin-Heights - secteur est
01 février 2006
Arboretum Morgan
Son réseau de pistes de ski de fond est formé de deux boucles d’environ cinq kilomètres et de quelques autres petits sentiers non entretenus tracés par les habitués des lieux.
Par grands bouts, on skie entre deux rangées d’arbres plantés en ligne droite et c’est vraiment grandiose. Ailleurs, la piste est plus étroite et sinueuse.
De façon générale, disons que c’est le genre de sentiers convenant mieux aux amateurs de promenade en forêt qu’aux athlètes cherchant un terrain d’entraînement. Le tracage est aproximatif et on ne se sent jamais sur une piste de course.
Comme on est dans un arboretum, on côtoie plusieurs types d’arbres: érables, bouleaux, cèdres, etc. Les sentiers passent par des champs et par un « pâturage » envahi par les aulnes où on trouve une vieille cabane en ruine.
En résumé: le quatrième meilleur endroit pour skier sur l’île de Montréal après le Mont-Royal, Cap Saint-Jacques et le parc du Bois-de-l’Île-Bizard.