02 février 2018

Sur les traces de Mike Loken...

NOTE DÉCEMBRE 2021: il est maintenant interdit de se stationner sur le chemin de l'Orge comme je l'avais fait à l'époque où j'ai écrit ce texte.
 
Jackrabbit Johannsen n’est pas le seul Norvégien qui a façonné l’histoire du ski dans les Laurentides. Un autre moins connu, Mike Loken, a lui aussi laissé des traces.

Son œuvre à lui est une piste de ski nordique qui porte son nom, la Loken. C’est un sentier de ski nordique qu’il a commencé à développer quand il s’est fixé à Sainte-Anne-des-Lacs, à la fin des années 50, et qu’il a parcouru et entretenu jusqu’à tout récemment.

À son apogée, cette piste formait une vaste boucle, entre Sainte-Anne-des-Lacs et Saint-Sauveur. Dans les dernières années, par contre, le développement immobilier et des problèmes de droit de passage l’ont amputée un brin. Mais on peut toujours en skier des grands bouts.

C’est ce que j’ai fait aujourd’hui en partant du bout du chemin de l’Orge. Il y a là un rond-point où on peut laisser son auto quand il n’y a pas d’opération de déneigement en cours. Dans ce coin-là, la Loken court en parallèle avec une autre vieille piste, la TAM, et trois bretelles de connexion permettent de passer d’une à l’autre. On parle en tout d'environ huit kilomètres de sentiers.

J’ai su que j’allais faire une bonne randonnée dès que j’ai pris le départ sur la bretelle J-1. Parce que je suis tout de suite tombé sur ça…

C’est un secteur constellé de lacs et des petites collines, où on fait du ski nordique relativement facile et très agréable. J’ai fait un trajet en boucle en empruntant la TAM et la Loken, mais j’ai passé le plus clair de mon temps à m’amuser sur la petite colline qui se trouve au sud-ouest du lac Jackson.

Cette colline n’est pas bien haute, mais elle est sillonnée de sentiers informels. Alors j’ai passé pas mal de temps à l’explorer.

J’ai même pu faire quelques belles petites descentes sauvages sur son flanc du côté du lac. Les feuillus sont clairsemés sur ce flanc-là.  Avec une dizaine de centimètres de poudreuse sur une solide croûte, il y avait moyen de faire des virages entre les arbres.

C’est aussi dans ce coin-là que j’ai pris mon dîner en plein-air. En me servant de cette bûche comme «comptoir-lunch»…

On sent que la Loken et la TAM existent depuis longtemps. Là où je suis passé, j’ai trouvé leur tracé bien dégagé et facile à suivre. 

Je ne sais pas qui s’occupe de ces sentiers-là en ce moment, mais je les ai trouvés ils m'ont semblé en grande forme. Et ô merveille : on peut avoir des nouvelles fraîches de leur état en consultant cette page Facebook mise à jour très souvent.

Il va falloir que je remette bientôt. Le tronçon de la TAM qui mène à la station de ski alpin Mont-Habitant m’intrigue beaucoup, et je sais qu’on peut skier un autre tronçon de la Loken en prenant le départ près de l’hôtel de ville de Sainte-Anne-des-lacs.

D’après ce que je comprends, Mike Loken est toujours en vie. Mais il a dépassé les 90 ans, et j’imagine qu’il ne skie plus sur sa piste. Mais j’espère que je me trompe ! 
 

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