24 mars 2018

Une randonnée fleudelisée

La Fleur de Lys, c’est une vieille piste de ski nordique qui relie Sainte-Agathe à Sainte-Adèle.

J’ai parcouru aujourd’hui son extrémité nord, sur le territoire de Sainte-Agathe, par une journée de conditions difficiles sur ce sentier non entretenu qui était gelé et croûté.

Pour accéder directement à la Fleur de Lys, j’ai démarré ma randonnée sur la rue des Pins, qui donne sur la route 329, en laissant mon auto sur le bord du chemin.  

Le sentier de ski qui croise cette rue est à la fois la piste Fournelle du réseau du camping Sainte-Adèle et la Fleur de Lys comme l’annonce cette balise que j’ai trouvée en entrant dans la forêt.

Les deux sentiers se séparent à peu près un kilomètre plus loin quand la Fournelle fait demi-tour pour revenir vers le camping Sainte-Agathe et que la Fleur de Lys fait route vers le sud en passant au bout du lac Didi.

Je m’étais fixé un objectif modeste aujourd’hui : atteindre le secteur où La Fleur de Lys se confond avec un autre sentier historique, La Canadienne.

En chemin, je suis passé devant ce petit bâtiment en ruine qui, m’a-t-on dit, était jadis la cabane à sucre d’un monsieur Fournelle qui faisait du ski de fond. Je me demande d’ailleurs si la piste Fournelle dont je parlais plus tôt ne lui doit pas son nom. 

La cabane se trouve au pied d’une colline que la Fleur de Lys grimpe au complet. 

Cette section est vraiment superbe. Parfois on skie dans un étroit corridor bordé de conifères qui nous gardent à l’ombre ; et parfois on traverse des zones de feuillues inondées de soleil.

C’est de l’autre côté de la colline, là où elle croise le chemin du Belvedère, que la Fleur de Lys se confond avec La Canadienne.

Si je comprends bien, les deux pistes se séparent un peu plus loin. La Canadienne fait alors route vers Saint-Adolphe-d’Howard ; et la Fleur de Lys file plutôt vers Sainte-Adèle.

Quant à moi, j’ai mangé mon curry indien dans un décor totalement québécois avant de retraiter vers ma voiture.  

Comme il était passé midi, j’espérais que le soleil ait suffisamment ramolli la neige pour que je fasse une belle descente en dévalant la colline. Mais il faisait encore un peu trop froid et j’ai plutôt fait une descente rapide et cahoteuse.

C’est la réalité du ski de printemps. Tôt le matin, la neige transformée est gelée dure. Plus tard dans la journée, le soleil fait son œuvre, la neige ramollit et la glisse devient plus agréable. D’où l’importance d’avoir le bon timing ! 
 
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