14 décembre 2014

Parc du Mont Saint-Bruno


50 piasses !

C’est le prix que ça nous a coûté aujourd’hui pour skier au parc du Mont Saint-Bruno. J’ai fait un saut quand le jeune homme qui était d’office dans la guérite à l’entrée du parc m’a annoncé ça, sans doute parce que ça faisait quelques années que je n’avais pas visité un parc de la SÉPAQ. À ce prix-là, je pense que je vais attendre quelques hivers avant de remettre ça.

En fait, je vais attendre que mon fils grandisse un peu. Parce qu’avec un fiston de 7 ans qui ne peut faire que cinq ou six kilomètres de ski avant de se tanner, skier en famille dans un parc de la SEPAQ coûte un peu trop cher le kilomètre à mon goût.

C’est dommage parce qu’on a fait une superbe randonnée dans des conditions idéales et dans des sentiers en parfaites conditions.

On a surtout profité de l’occasion de visiter pour la première fois le salon de thé du vieux moulin, un magnifique relais où on sert des boissons chaudes et des pâtisseries. 


C’était notre objectif de la journée et l’endroit ne nous a pas déçu. Le bâtiment en pierres est impressionnant, il y avait du jazz qui jouait et je ne me souviens pas d’avoir vu halte plus luxueuse sur un sentier de ski.

Comme on le voit sur la photo ci-haut, Farfouille, le lutin du Père Noël qui habite chez nous depuis deux semaines, s'était invité dans notre sac à lunch. Fiston Arthur a été très surpris de le trouver en sortant nos sandwichs! 

Pour la deuxième fois de sa vie, Arthur a parcouru le sentier 3 du parc, une piste classée intermédiaire qui contourne une petite colline. Cette fois, il l’a fait à skis. Alors que la fois précédente, je le trimballais dans ce traîneau...

Je vais retourner au parc du Mont Saint-Bruno quand mon fiston sera capable de faire LA randonnée par excellence à cet endroit : la boucle de huit kilomètres que l’on effectue en skiant le sentier 1 au grand complet et qui nous permet de profiter du relief des lieux. On sent vraiment qu’on fait du ski sur une petite montagne au fil de ce parcours-là, qui se termine par une série de descentes nous ramenant au chalet d’accueil.

L’autre sentier à faire absolument, c’est la piste 6. C’est le seul sentier du parc classé très difficile. Il comporte une longue descente commençant de façon très abrupte qui m’a laissé un excellent souvenir. 

La dernière fois que j’ai écrit sur le parc du Mont Saint-Bruno, plusieurs habitués des lieux en ont profité pour dénoncer la piètre qualité de l’entretien de ses sentiers. Moi, honnêtement, je n’ai jamais vécu ce problème. Mais ça ne veut absolument rien dire : toutes les fois où je suis allé au parc, on skiait dans la neige fraîche et l’entretien ne jouait pas un grand rôle.

Chose certaine, au prix qu’ils demandent aux skieurs, les parcs du SÉPAQ sont condamnés à l’excellence.


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