12 janvier 2017

Sur les dunes de Tadoussac


Même si je viens de la Côte-Nord, je n’avais jamais vu les dunes de Tadoussac avant cet été. Mais quand je me suis pointé là, en juillet, je me suis dit deux choses : 1) c’est un des plus beaux sites de la région et 2) il faut que je vienne faire du ski ici un de ces jours.

C’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Et je me suis bien amusé même si je n’ai pas osé descendre les fameuses dunes jusqu’au bord du fleuve Saint-Laurent.

Honnêtement, je ne crois pas que ç’aurait été une bonne idée. Ces dunes-là sont très-très-très à pic et j’ai entendu dire qu’il s’y produisait des avalanches.

C’est dans ces dunes que des plus fous que moi faisaient du ski sur sable il y a quelques décennies. Cette activité est aujourd’hui interdite, pour éviter l’érosion des dunes.   

Sur mes gros skis de télémark, j’ai commencé ma journée en montant au belvédère d’observation située sur colline rocheuse dominant les dunes. 

J’ai grimpé là par un sentier de marche d’un peu moins d’un kilomètre qui était officiellement fermé, mais qui a avait été damé par un raquetteur. 

Il a fallu que je retire mes skis pour monter les derniers mètres, mais l’effort en valait la peine. La vue sur les dunes depuis le belvédère est spectaculaire.



Il ne faut toutefois pas là monter là en espérant faire une belle descente sur le chemin du retour. Le sentier est trop sinueux et chaotique pour ça.

Après cette ascension, je me suis promené assez longtemps sur le plat, au sommet des dunes et dans les environs. Il y a dans ce coin-là des sentiers fréquentés par des motoneigistes et des espaces dégagés où la glisse était très bonne aujourd’hui, dans une neige molle et mouillée digne d’une belle journée de ski de printemps.

Ensuite, j’ai mis le cap sur cette pente qui, de loin, me paraissait fort prometteuse.

C'est un autre secteur de dunes abruptes, situées non pas au bord du fleuve, mais en haut du chemin conduisant dans le secteur.

J’ai grimpé là-dedans en faisant des zigzags dans l’espoir d’atteindre le sommet. Mais les derniers mètres étaient trop abrupts pour mes moyens.

J’ai fait dans cette côte quelques descentes expérimentales. Comme la pente est très abrupte et très courte, c’était plus agréable de la descendre en diagonale en faisant une longue traverse. Dans la ligne de pente, même en effectuant trois ou quatre virages télémark, mes descentes ne duraient qu’une douzaine de secondes.

Je vais surtout me souvenir de la vue qu’on a sur le fleuve depuis ce haut perchoir. Juste pour ça, ça valait la peine de visiter l’endroit.  


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